Si les forces rebelles qui ont renversé le régime syrien commencent à se battre entre elles, ce petit mais influent pays pourrait intervenir pour servir de médiateur, a indiqué un haut responsable ici mardi.
« Nous ne disons jamais non », a déclaré Majed Al-Ansari, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, lors d'une interview dans son bureau à Doha, lorsqu'on lui a posé la question.
Al-Ansari a confirmé que des responsables qataris sont déjà en contact avec des groupes en Syrie, bien qu'il ait refusé de nommer lesquels. « Nous sommes en contact avec toutes les parties concernées sur le terrain », a-t-il déclaré. Ses commentaires interviennent après que Reuters ait rapporté lundi que le Qatar est en contact avec le principal groupe rebelle, Hayat Tahrir al-Sham.
Le Qatar, un pays du Golfe riche en énergie, a une longue histoire en tant qu'intermédiaire entre des parties en conflit, y compris Israël et le Hamas lorsqu'ils se battent à Gaza. Servir d'intermédiaire en Syrie pourrait faire du Qatar un partenaire encore plus important pour les États-Unis, qui se tournent souvent vers lui pour obtenir de l'aide dans leurs relations avec leurs adversaires.
Lors d'un briefing avec des journalistes mardi, Al-Ansari a refusé de commenter directement l'aversion déclaré…
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